Table des matières
L’encéphalite japonaise est un virus transmis par une piqûre de moustique infecté, le plus souvent dans les rizières et dans d’autres zones rurales. Il est étroitement lié au virus de Saint-Louis et au virus du Nil occidental qui provoquent une inflammation aiguë du cerveau et de la colonne vertébrale. Les symptômes de l’infection commencent par de la fièvre et des maux de tête, mais peuvent se développer en une fièvre très élevée, une désorientation, des tremblements, une raideur du cou, des convulsions et une paralysie. Chaque année, le virus cause entre 10 000 et 15 000 décès en Asie. L’infection intervient le plus souvent chez les enfants étant donné que les adultes développent une tolérance au virus par le biais d’une infection précédente.
Un vaccin contre l’encéphalite japonaise est fabriqué sous la marque Ixiaro. Il s’agit d’un vaccin inactif qui se présente sous forme de seringues pré-remplies prêtes à l’emploi. Deux doses sont données à 28 jours d’intervalle aux personnes de 17 ans et plus. Des essais cliniques sont actuellement en cours pour tester l’innocuité du vaccin chez les personnes de moins de 17 ans.
Usage général
On conseille fortement aux adultes qui voyagent vers l’Asie de se faire vacciner. Contrairement aux populations locales, les voyageurs étrangers sont plus susceptibles de ne pas avoir été exposés au virus et de ne pas avoir développé d’immunité contre celui-ci.
Les deux doses d’Ixiaro doivent être administrées une semaine avant une exposition potentielle au virus.
Quelles sont les personnes qui ne doivent pas se faire vacciner ?
Les enfants de moins de 17 ans ne doivent pas se faire vacciner, étant donné que l’utilisation du vaccin n’a pas été approuvée chez les enfants.
Ixiaro contient du sulfate de protamine, qui peut provoquer des réactions allergiques chez certaines personnes. Si vous êtes allergique au sulfate de protamine, vous ne devez pas vous faire vacciner.
Effets secondaires possibles
L’effet secondaire le plus courant du vaccin est une douleur et une sensibilité au site d’injection. Moins de 10 % des personnes ayant participé aux essais cliniques d’Ixiaro ont ressenti des maux de tête et des douleurs musculaires.
Au cours des mêmes essais cliniques, plus de la moitié des sujets testés ont connu une forme d’effet secondaire. Les effets secondaires graves, qui représentaient moins de la moitié de 1 %, étaient une appendicite, une hémorragie rectale, des douleurs thoraciques, une rupture des kystes de l’ovaire et d’autres problèmes.
###