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La schizophrénie commence généralement à se manifester à l’adolescence ou au début de la vie d’adulte, bien qu’elle puisse ne se développer que beaucoup plus tard. Ainsi, les personnes qui, dans leur famille, ont un parent au premier ou second degré chez qui la maladie a été diagnostiquée, sont exposées à un risque plus élevé à l’entrée dans la puberté et au début de la vie d’adulte.
Antécédents familiaux
Les personnes dont les deux parents ont fait l’objet de ce type de diagnostic présentent un risque relativement élevé (estimé à environ 40 pour cent) de développer elles-mêmes la maladie. Une personne dont le vrai jumeau (ou jumeau monozygote) a fait l’objet d’un diagnostic de schizophrénie présente le risque le plus élevé de développer elle aussi cette pathologie. Encore une fois, la génétique n’est cependant pas le seul facteur déterminant de la maladie. L’interaction entre déficiences génétiques, facteurs sociaux et facteurs psychologiques détermine le risque final. En conséquence un vrai jumeau court 40 à 60 pour cent de risque de faire également l’objet d’un diagnostic de schizophrénie. Le fait que le risque ne soit pas de 100 pour cent souligne la contribution de facteurs environnementaux dans le développement de cette maladie.
En dehors d’une prédisposition génétique, il n’existe pas de facteur clairement défini de la schizophrénie. Bien que cette pathologie touche autant les hommes que les femmes, elle a tendance à s’avérer plus sévère chez les hommes et à apparaître relativement plus tard chez les femmes. Bien que la schizophrénie se manifeste rarement après l’âge de 45 ans, les personnes ayant dépassé cet âge présentent un risque réduit de se voir diagnostiquer cette maladie.
Abus de méthamphétamine
Il est intéressant de noter que la prise chronique de méthamphétamine peut entraîner une forme de psychose comparable à la schizophrénie, y compris des symptômes tels que des hallucinations ou un délire de la persécution. Une pathologie connue sous le nom de psychose associée à la méthamphétamine peut se prolonger même après la guérison d’une addiction à cette drogue. Les scientifiques ont provisoirement identifié plusieurs gènes susceptibles de jouer un rôle dans ce trouble ; au moins six sont des gènes qui joueraient un rôle dans la prédisposition à la schizophrénie.
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