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Sante et Beaute

Le vaccin anti-méningococcique : causes, symptômes et traitement

La méningite à méningocoque, qui est hautement contagieuse se propage dans l’air (par la toux et les éternuements) ou directement d’une personne à l’autre (par le baiser). La maladie est la cause principale de méningite bactérienne chez les enfants âgés de 12 à 18 ans. La méningite est une infection du liquide qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Elle peut être traitée avec des antibiotiques, toutefois les CDC déclarent que la meilleure mesure préventive est la vaccination. Bien que la maladie affecte tous les âges, les élèves qui vivent en dortoir courent un risque plus élevé étant donné qu’ils partagent un espace de vie, ce qui peut également impliquer des facteurs de risque tels que le tabagisme (ou sa proximité), les habitudes de sommeil peu hygiéniques et la vie dans un environnement saturé de personnes. Les élèves qui vivent en dortoir et les personnes entre 19 et 26 ans sont encouragés à faire les vaccins suivants :

Bien qu’il soit recommandé chez les élèves qui prévoient de vivre en dortoir, le vaccin anti-méningococcique est également recommandé chez les personnes qui sont atteintes de certaines pathologies médicales, chez les jeunes adultes, ainsi que chez quiconque prévoit de voyager vers des pays à haut risque (tels que certaines parties de l’Afrique). Des rappels peuvent être exigés à l’âge adulte, et peuvent être déterminés en parlant avec votre médecin.

Le vaccin est proposé sous trois différentes formes aux États-Unis : Deux d’entre elles sont quadrivalentes (cela signifie que les vaccins aident à lutter contre quatre types de méningite à méningocoques). Ce sont :

  • MCV4 (vaccin méningococcique conjugué) : non disponible pour les adultes de plus de 55 ans.
  • MPSV4 (vaccin méningococcique polysaccharide) : autorisé pour les adultes de plus de 55 ans.

Le MCV4 est le vaccin préféré, et il est recommandé chez les enfants et les adolescents entre 11 et 18 ans. Il est également recommandé pour les personnes à haut risque de deux à 55 ans, les élèves et les étudiants qui prévoient de vivre en dortoir, les recrues de l’armée américaine, quiconque voyageant vers des pays à haut risque, ou les personnes qui présentent un trouble du système immunitaire ou des lésions de la rate. Le MPSV4 peut être utilisé si le MCV4 est disponible ; le MPSV4 est autorisé pour les adultes de plus de 55 ans, tandis que le MCV4 ne peut pas être utilisé chez les plus de 55 ans.

La troisième version, Menhibrix est bivalente – ce qui signifie que le vaccin aide à combattre deux formes de la maladie. Il s’agit d’un vaccin combiné qui protège également contre les maladies causées par l’infection à l’Haemophilus influenzae. L’utilisation de Menhibrix est approuvée chez les bébés de six semaines jusqu’à 18 mois.

Dosage :

Une seule dose est recommandée chez la plupart des gens. Une deuxième dose peut être suggérée chez les personnes à haut risque.

Quelles sont les personnes qui ne doivent pas se faire vacciner ?

Toute personne répondant aux critères suivants ne doit pas recevoir le vaccin anti-méningococcique :

  • quiconque a connu une réaction allergique sévère au vaccin anti-méningococcique par le passé ;
  • quiconque a connu une réaction allergique sévère à n’importe quelle partie d’un vaccin ;
  • on conseille à quiconque souffrant d’une maladie modérée à grave d’attendre la fin de sa convalescence avant de se faire vacciner ;
  • toute personne atteinte du syndrome de Guillain-Barré.
  • *le vaccin est considéré sans danger pour les femmes enceintes, toutefois, les CDC déclarent que le MCV4 n’a pas été étudié chez les femmes enceintes.

Bien que le risque de problème grave lié au vaccin soit très réduit par rapport à la pathologie elle-même lorsqu’elle n’est pas traitée, ce vaccin présente cependant des risques avec des effets secondaires allant de légers à sévères.

Les effets secondaires légers incluent :

  • rougeur ou douleur au site d’injection (qui semble plus courant avec le vaccin MCV4) ;
  • fièvre.

Les effets secondaires sévères incluent :

  • réaction allergique sévère ;
  • risque de développer le syndrome de Guillain-Barré ; selon les CDC, le risque est tellement faible qu’il n’est pas possible de dire si le vaccin peut être un facteur .

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